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La France a pris des mesures contre la bulle immobilière:
https://www.leblogpatrimoine.com/immobilier/prix/le-durcissement-des-conditions-daccord-de-credit-immobilier-va-til-plomber-le-marche-immobilier.html
Pourtant, c’est difficile de comprendre les opinions des économistes sur les bulles actuelles: en général, ils parlent tout bas.
Le modèle d’analyse de la Fed domine: quand les taux baissent, les prix des actifs montent. Malheureusement, ce n’est pas si simple..
Les gens disent aussi: les prix augment depuis si longtemps, ca ne peut pas descendre. Mais les Etats unis montrent que les prix ont augmenté fortement pendant 10 ans avant de plonger dans la crise de 2009 (voir Shiller). Le cycle financier fait partie désormais du vocabulaire courant des économistes.
Les Etats unis ont toujours eu un problème avec le dollar: l’impossibilité de contrôler son cours de change (de dévaluer pour rendre les importations plus chères) car c’est la monnaie de réserve mondiale. Le job du FMI est de limiter les politiques de manipulation des taux de change des autres pays avec plus ou moins de succès..
L’actuelle politique commerciale est une n-ième tentative de stopper la fameuse « importation du chômage », qui s’est accélérée depuis 20 ans.
D’ailleurs les crises de l’euro (qui dévaluent donc l’euro) sont un ennemi permanent des USA, voici un récent exemple:
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/19/depuis-sintra-passe-d-armes-inedite-entre-mario-draghi-et-donald-trump_5478350_3234.html
PS Cela veut même dire que les Etats unis peuvent un jour se demander si démanteler l’euro n’est pas une meilleure option pour eux.
Il reste assez inexpliqué pourquoi la politique monétaire de la BCE totalement desserrée n’arrive pas à créer plus de croissance. Possibles explications:
- les banques sont fragiles et n’ont pas assez de solvabilité pour transmettre correctement cette politique monétaire à l’économie
- les banques ne trouvent pas d’opportunités d’investissement productif (oversupply?) et/ou sont incitées par les règles prudentielles à investir dans l’immobilier (crowding-out)
- la politique stimule la demande mais pas tant la production interne que les importations
PS Ou alors une solution plus simple: le crédit en abondance n’est pas utilisé par les Etats (car endettés) ou par les entreprises (pas d’opportunités?) pour investir mais par les particuliers, pour acheter de l’immobilier (et gonfler les bulles de la spéculation).
Après les crises mondiales des années 1970, l’euroscepticisme dominait. L’Acte unique européen (1986) fixe pour objectif l’achèvement du marché intérieur pour justement booster la croissance (appelé marché unique depuis 1993… en tout cas sur papier). Pour compléter cela et sur fond de libéralisation financière mondiale (promue par le FMI) , l’UE se dotait de la libre circulation des capitaux en 1990. C’était la 1e phase de l’UEM. Quelques crises de change s’ensuivent… En 1994 (2e phase), l’IME était mis en place (future BCE). En 1999, la 3e phase consistait à lancer l’euro interbancaire entre 11 pays.
Donc après (seulement) 9 années de préparations, l’euro était lançait, avant même de comprendre correctement les effets du marché commun des capitaux: un peu vite? euro, une fuite en avant d’une libéralisation des capitaux mal réfléchie?
PS Récemment, Draghi pose surtout la question du marché unique en l’absence de l’euro. Mais il n’est pas si clair que les dévaluations compétitives ont fait tant de mal au marché unique.
https://www.ecb.europa.eu/press/key/date/2019/html/ecb.sp190618~ec4cd2443b.en.html
T. May a fait ce que feraient bcp de gens qui regardent (un peu trop) les émissions éco de la télé: elle a parlé d’économie, du risque éco du Brexit etc. Ennuyant comme tout!
Entre temps, elle a oublié sa fonction, son job de PM qui doit réconcilier et elle a oublié aussi les arguments de la moralité. Comme PM, elle a regné sur un pays très divisé (moitié seulement ont voté pour Brexit). Elle aurait dû surtout parler aux gens de leur devoir de moralité (ou fair play), du besoin MORAL de se trouver un compromis entre les deux camps, car aucun n’a vraiment gagné le référendum. Le bon sens a été étouffé. Malheureusement, comme ses prédécesseurs, elle s’est perdu dans ses prévisions éco sombres (un peu trop faciles): mais comment croire aux prévisions d’un politicien? En plus il n’est ni économiste, ni sorcier. L’illusion de tout expliquer et argumenter par l’économique a encore une fois fait des victimes.
A l’heure des élections européennes je fais le tour des connaissances sur le mode de décision à la Commission.
https://ec.europa.eu/info/strategy/decision-making-process/how-decisions-are-made_fr
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32000Q3614
PROCEDURE
Une initiative est approuvée par la Commission selon la procédure orale, au cours des réunions hebdomadaires des commissaires, ou selon la procédure écrite, en fonction de son importance politique.
https://ec.europa.eu/info/about-european-commission/organisational-structure/political-leadership/decision-making-during-weekly-meetings_fr
VOTE
Les décisions sont prises collectivement par le collège des commissaires, qui en est responsable devant le Parlement européen. Chacun des 28 commissaires a le même poids dans le processus décisionnel et ils portent tous une responsabilité égale vis-à-vis des décisions prises. Une majorité des membres du collège (15 sur 28) doit voter en faveur d’une décision pour qu’elle soit adoptée. Chaque membre de la Commission dispose d’une voix et ne peut voter qu’en personne. Ils ne disposent d’aucun pouvoir de décision individuelle, sauf en cas d’autorisation accordée dans certaines situations.
ROLE DU PRESIDENT
- décide de l’attribution des responsabilités des commissaires
- définit les orientations politiques de la Commission
TRANSPARENCE
Chaque réunion du collège est convoquée sur la base d’un ordre du jour établi par le président. Les ordres du jour sont publiés en ligne.
http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/index.cfm?fuseaction=list&coteId=10060&language=en
http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/index.cfm?fuseaction=list&documentType=TODO_LIST&withpdf=true&version=ALL
Chaque réunion du collège fait l’objet d’un procès-verbal publié en ligne.
http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/index.cfm;jsessionid=CE944D5E4E51F057ECC20C1773EAC13D.cfusion14501?fuseaction=list&coteId=10061&CFID=120834212&CFTOKEN=94930406&language=en
Je suis frappé de constater le manque de clarté des panneaux autoroutiers en Allemagne par rapport à la France. Les différences culturelles existent depuis longtemps et persistent donc, et sont visibles même en musique: Couperin et autres fr avaient des instructions bcp plus précises que Bach et co sur la manière de jouer une pièce au clavecin.
PS le mot anglais « prescriptive » n’a pas d’équivalent en francais – pourquoi?
s’en sortir sans croissance?
expansion économique = dégâts à l’environnement?
celui qui pollue avec son moteur diesel (avec particules, NOx et CO2) ou celui qui pollue avec une voiture électrique (énergie d’origine nucléaire et batteries à fort impact énergétique)?
celui qui lève des taxes à la pompe ou celui qui subventionne la transition vers des transports plus écolo?
celui qui fait qch pour l’écologie mais rend l’écologie impopulaire ou celui qui ne fait rien?
En réalité l’écologie a une grille de lecture difficile à comprendre aujourd’hui, en raison du manque de données, de choix collectifs clairement décidés, d’analyse des cohérences:
- il nous faudrait un bilan énergétique (son vrai prix?) pour chaque objet/service qu’on achète, pour faire les choix écologiquement rationnels. Il manque bcp de données physiques, et l’unité monétaire ne reflète pas la complexité de la grille en raison des externalités négatives sans reflet dans les prix.
- L’écologie est l’image de nos objectifs les plus lointains dans le futur. D’ailleurs certains se fichent de l’avenir proche/lointain, d’autres non. Mais les choix sont à faire collectivement. (Mais en sommes nous capables?) les élections ne suffisent plus à révéler ces choix, il nous faut de vraies consultations publiques bien informées sur les conséquences des choix publics à faire en matière d’écologie. D’autant que l’écologie concerne vraiment tout le monde (et non pas seulement ceux qui paient ou pas un impôt, qui votent ou pas, qui vivent ou pas en banlieue etc.). Car on doit sortir du flou (entretenu par les politiciens): on doit probablement faire des sacrifices si on va vers l’écologie (renoncer à une partie de notre vie actuelle), à moins que la population mondiale commence à diminuer..
- On parle d’écologie depuis au moins 10 ans. l’Etat permet depuis des dizaines d’années de nouveaux lotissements bien perdus dans la nature, loin des lieux de travail. Rien à voir avec l’écologie? c’est ou la cohérence de la taxe à la pompe?
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/aurélien-barrau-répond-à-macron-on-ne-combat-pas-une-crise-planétaire-par-des-mesures-d’ajustement/ar-BBQ9VGn?ocid=spartandhp
https://www.lemonde.fr/idees/article/2008/08/05/la-fusee-ariane-menacee-de-disparition-par-frederic-d-allest_1080384_3232.html
https://www.rtl.fr/actu/futur/les-actualites-du-6h30-le-groupe-ariane-va-devoir-supprimer-plus-de-2-000-postes-7795551650
Hm, à quoi sert de planifier si on ne respecte pas les plans (en l’occurence, le plan de commandes pour Ariane 6)?
L’Allemagne gagne la paix avec la Russie et la Roumanie au début de 1918 (traités de Brest-Litovsk et de Bucarest). Elle peut se concentrer sur la France. Mais, pas de chance, les Etats Unis entrent en guerre en 1917 et arrivent à constituer une armée rapidement. Le débarquement en France est massif en 1918 (400 000 soldats en sept 1918). L’offensive US commence en juillet, l’armistice est en novembre!
Mid-term elections: malgré son succès éco assez unique, la défaite de Trump à la Chambre reste quand même surprenante et difficile à digérer (pour lui). Le Sénat est plus puissant et reste républicain:
https://bdp.parl.ca/About/Parliament/SenatorEugeneForsey/book/chapter_4-f.html
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0600098033034-le-vrai-defi-pour-les-marches-2219475.php
On apprend qu’on assiste au mystère de l’inertie des salaires/inflation malgré une offre de travail insuffisante et la relance monétaire. Mais enfin qui n’est pas un mystère car dû aux mutations technologiques qui sont déflationnistes….
Hm, avez vous compris pourquoi les mutations, qui augment la productivité, n’augment pas le salaire selon la théorie de base (libérale etc.) ? Article pas clair..
Articles assez utiles sur les différences de normes prudentielles UE versus USA et entre COSO et CRD:
http://www.revue-banque.fr/management-fonctions-supports/article/organisation-controle-interne-vers-un-rapprochemen
http://www.revue-banque.fr/risques-reglementations/article/controle-permanent-controle-periodique-quelles-com
La réalité du contrôle par le superviseur semble toutefois plus prosaique, même si elle évolue. Quelques principes survivent car ont du bon sens:
PS Principales nouveautés du CRD4:
https://www.pwc.fr/fr/publications/banques-et-marches-de-capitaux/gestion-des-risques/controleinternebanque.html
https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/canevasrci2017.pdf
J’entends que l’Europe des nations est la solution (de LR?). Bon, on a eu l’Europe des nations pendant les deux derniers siècles et on a vu les résultats : guerres d’empires et mondiales, etc. – pas trop rassurant.. Mais plus récemment, la zone euro impose des règles à 19 nations, notamment budgétaires, quel sacrilège! Mais l’euro, on en fait quoi alors? Cette monnaie sera d’autant plus efficace qu’il y aura convergence macro et budgétaire entre ces 19. Et, de fait, il y une interdépendance qui n’existait pas à l’époque de De Galle par ex. qui aimait bien les nations. Certains politiciens ne comprennent pas leur vie et leur époque, c’est étonnant.
http://ses.ens-lyon.fr/articles/5-questions-a-thomas-grjebine-sur-le-modele-europeen-de-financement-de-l-economie-276607
L’union monétaire s’appuie fortement sur les politiques budgétaires quand les chocs sont asymétriques, voir cet article de 2007 (reste actuel), mais le paradoxe est qu’on a voulu aussi créé un cadre très strict des règles budgétaires uniformes. En fait on ne sait pas distinguer entre passager clandestin et vrai besoin d’intervention budgétaire. On nous dit aussi que la tentation des stratégies non coopératives des pays du SME a été héritée par la zone euro mais n’a pas disparu: avant, dévaluation compétitive, maintenant désinflation compétitive:
https://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/revue/13-102.pdf
D’autres pensent que les critères d’adhésion à l’euro devraient évoluer: oublier les règles budgétaires mais évaluer le degré de convergence des cycles économiques.
http://dialog.econ.duke.edu/honors/wp-content/uploads/2016/10/Junaid-Arefeen.pdf
Le sujet n’est pas nouveau. On pensait en 1978 que les inégalités stimulent l’inflation et même la stagflation.
http://www.persee.fr/doc/reco_0035-2764_1978_num_29_2_408386
Les résultats de cet article arguaient plutôt en faveur d’une corrélation positive entre l’égalité des revenues et l’inflation.
De nos jours, on revient sur le sujet – les inégalités stimulent la déflation. Elles affaiblissent les courroies de la transmission monétaire.
D’autres pensent que c’est justement l’inflation (des actifs financiers) qui stimule les inégalités (de patrimoine).
http://ecole-autrichienne-d-economie.over-blog.com/2017/05/l-effet-cantillon-inflation-et-inegalites.html
Mais le sujet semble traité avec la même facilité que jadis.
En fév 1999, la Commission a publié les premiers rapports de surveillance budgétaire. Ils avaient 3 pages en général par Etat:
http://ec.europa.eu/economy_finance/economic_governance/sgp/convergence/programmes/index_en.htm
En 2010, plus de 30 pages. Aujourd’hui, ils dépassent les 10 pages. Pourtant, les règles budgétaires des traités sont restées les mêmes..
Pourquoi cela? Il n’est pas sûr que les rapports arrivent à mieux convaincre en étant plus longs: regardez les niveaux de dettes publics today..
Il est clair que le système doit évoluer, mais comment?
http://www.cae-eco.fr/IMG/pdf/cae-note029-en.pdf
Je cite: ‘Empirically, fiscal policy in the euro area and elsewhere often tends to accentuate rather than attenuate the economic cycle. The discretionary part of fiscal policy, as opposed to automatic stabilisers, is responsible for this unfortunate feature, while automatic stabilisers generally work well.’
Encore un concept difficilement mesurable. Dans l’UE on utilise NAWRU, mais ce n’est pas exactement la même chose. NAWRU détermine la taille de l’écart de production mesuré par la Commission, un autre concept non-observable.
NAWRU (le chômage correspondant à une inflation salariale constante par rapport à une tendance historique) n’est en fait qu’un calcul statistique du chômage lissé sur le cycle économique, comme le dit Malinvaud.
https://books.google.lu/books?id=eF2IDAAAQBAJ&pg=PA113&lpg=PA113&dq=nawru+structural+unemployment&source=bl&ots=wPF6PrpRvH&sig=kSBzumdGHNWd52vI91Xm7o3vX_8&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=nawru%20structural%20unemployment&f=false
C’est un problème de mesure dont on discutait il y a 20-30 ans et qui reste tout de même actuel car on n’a toujours pas trouvé la bonne mesure du chômage structurel.. Comme alors, on parle toujours de réformes structurelles… et comment mesurer leur effet bénéfique par la baisse du chômage structurel? En réalité, avec les politiciens de nos jours, on cherche (uniquement) à savoir si le chômage tout court a baissé. Mais ce qu’il faudrait mesurer c’est la diminution du chômage structurel. Il y a confusion entre politiques de l’offre et de la demande..
On constate que les politiques budgétaires dans l’UE des quatre dernières années ont généralement suivi la politique de la BCE: relaxation. Est-ce normal? Non, car les Etats auraient du faire le contraire, en consolidant selon les règles budgétaire de l’UE alors que la BCE auraient du s’adapter à ces décisions en restant indépendante concernant les moyens de cibler l’inflation. L’inflation étant faible, la BCE a décidé de s’attaquer (sans attendre les politiques des Etats) à la croissance. Elle s’est presque substituée au manque de coordination budgétaire pour la croissance. Donc, rien n’a marché selon l’esprit des traités.
https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/la-bce-et-sa-politique-monetaire-accommodante
Quand le pacte de stabilité a été créé, on pensait que les règles allaient suffire pour coordonner les politiques.
https://www.senat.fr/rap/r07-113/r07-113_mono.html#toc50
On a maintenant, en pratique, un cas ou la règle de la BCE est en contradiction avec la règle budgétaire, de facto, car la politique des taux bas de la BCE stimule les Etats à transgresser la règle budgétaire en profitant des taux bas. Surtout, le déficit diminue sans coût politique grâce à la charge des intérêts en baisse constante (temporaire, bien sûr). Malgré les taux bas, l’investissement privé n’est pas au rdv et certains se demandent si c’est l’effet d’une substitution du privé par le public sur le marché de la dette.
Vu la taille des incitations financières sur le marché, il y a urgence à réfléchir à un type de coordination budgétaire plus complexe que de simples règles budgétaires…
PS En s’appuyant sur les données OCDE, Mélitz (1997) trouve en effet que les politiques monétaires et budgétaire ont tendance à prendre des directions opposés. Aux EA, cela est du au fait que la politique budgétaire donne le ton et la politique monétaire suit (normal!):
https://www.researchgate.net/publication/225913167_Further_evidence_on_monetary_and_fiscal_policy_coordination
Une approche similaire en Inde:
https://www.rbi.org.in/Scripts/PublicationsView.aspx?id=13841
Comment une affirmation devient vérité? Par répétition! Pourtant elle reste fausse: c’est ce qui arrive au succès supposé des primaires de Fillon. 50% des téléspectateurs du dernier débat ont voté seulement. 10% des électeurs inscrits ont voté. On appelle ceci un succès?
Non, en effet:
http://www.cvce.eu/education/unit-content/-/unit/7124614a-42f3-4ced-add8-a5fb3428f21c/719b2ef9-8f60-4dbd-807a-f1bfbf61b4aa
Afin de lui permettre de réaliser ses différentes tâches, l’Eurogroupe bénéficie d’un secrétariat hébergé par la Commission. Ses travaux sont préparés par le groupe de travail Eurogroupe (Eurogroup Working Group) constitué au sein du comité économique et financier.
Marx: la révolution est créée par la lutte des classes, les inégalités.
Bcp d’entrepreneurs actuels (sans héritage, sans faire partie des classes « dominantes ») se retrouvent riches grâce à une bonne idée en lien avec internet etc. Font-ils partie de la classe dominante ? Mais en effet, ils créent des bouleversements de la production, de l’industrie. A vrai dire, ce sont eux le vrai moteur des révolutions (technologiques) et qui (en effet) créent (temporairement) des inégalités plus flagrantes. Ce sont des moments insupportables pour la plupart mais qui ont un sens éco certain. Alors, le vrai moteur des révolutions marxistes: le refus du changement?
Marx et son explication des révolutions n’était peut être qu’un cas particulier d’une théorie plus générale, de Schumpeter (une sorte d’Einstein qui remplace Newton).
Je pense que le moment est venu d’abandonner les formules creuses « guerre contre le terrorisme » etc. Et si ce n’était pas une guerre? mais un manque d’arguments, d’autorité, de légitimité?
Il faut reprendre chaque cas de terrorisme et comprendre au moins deux choses: les raisons psychologiques, car le suicide implicite dans ces attaques n’est pas une décision si facile, elle suppose une suite de réflexions etc. Malheureusement pas bcp d’info (+ un peu de censure, spécifique à toute guerre), mais bcp de commémorations. D’ailleurs, on entend rarement de nos jours à la télé les révoltés des banlieues (ce mot en soi est un problème…), comme si tout allait bien de ce côté. Pourquoi en définitive se donner la mort et abandonner tout espoir de devenir heureux autrement? D’où vient cette cruauté de ceux qui ont vécu une éducation occidentale, qui n’ont pas connu les guerres, les tortures etc.? d’où vient ce type de désespoir? Dans les pays de l’est, voici plus de dix ans, les églises étaient pleines à craquer. (C’était la grande crise éco de la transition.)
De plus, il faut voir en quoi l’Etat est un échec pour ces gens-là. Un problème de pouvoir public sans autorité, mais pourquoi? Chacun est plus ou moins intégré dans une société, c’est pas là le problème (pas si important). J’ai tendance à penser que ces gens-là n’ont pas été préparés à la vraie vie d’aujourd’hui, qu’ils ont eu bcp de traumatisme provenant du choc entre leurs rêves et la vie réelle. Un rêve que l’éducation a forcément mal construit dans leurs esprits. Échec de l’école ou de la famille?
PS Banlieue n’a pas de traduction exacte en anglais…
Souvent on lit que la baisse des taxes profite à l’emploi. Mais quand on prend les textes théoriques, ceci n’est pas claire (après plusieurs générations de modèles): il y un effet revenu et un effet de substitution des loisirs – p80:
https://www.amazon.fr/Theory-Taxation-Public-Economics/dp/069114821X/ref=sr_1_38?ie=UTF8&qid=1466456986&sr=8-38&keywords=economics+of+taxation#reader_069114821X
Ceci se complique encore en présence d’un taux d’évasion endogène:
https://www.amazon.fr/Tax-Systems-Joel-Slemrod/dp/0262026724/ref=pd_sim_14_1?ie=UTF8&dpID=41WGccq3fFL&dpSrc=sims&preST=_AC_UL160_SR108%2C160_&psc=1&refRID=P1GW1N189AM3J89KYQB8
Il est difficile de savoir ce qu’il a gagné concrètement et d’un point de vue juridique. Mais le problème fondamental du flou juridique que l’accord avec l’UE apporte est une perte de certitudes supplémentaire de l’UE par ces temps de crise prolongée. Comment s’engager pour l’UE lorsque les choses deviennent réversibles (et que les règles du jeu deviennent contestables quand elles ne sont plus favorables à tel ou tel pays à un certain moment)? Il met aussi en doute certains articles des traités UE. Est-ce qu’ils se renégocient comme ça en deux nuits, sans passer par aucun référendum/ratification? Si ce n’est pas une renégociation, si UK demande la stricte application des traités, pourquoi passer par une négociation politique au lieu de se faire entendre par la Cour de justice de l’UE pour faire appliquer la loi? Dans les deux cas, à quoi servent les traités encore si tout les leaders les contourne?
Le brouillard vient aussi d’une confusion des genres au sein du Conseil de l »UE, entre le pouvoir législatif et exécutif. Prenons un peu de recul. Pourquoi cette séparation est voulue depuis Montesquieu? Pour limiter les abus, ou les exceptions (à la règle). Il semble que certains profitent de ce défaut démocratique de l’UE au sens de Montesquieu pour demander des exceptions et contourner les traités. Est-ce leur faute?
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/separation-pouvoirs.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/12/banques-faut-il-craindre-le-pire_4864324_3234.html
Gagner du temps avec des politiques monétaires laxistes n’inspire plus la confiance des marchés. Mais quoi faire? Puisque la politique budgétaire est contrainte..
Une loi économique marche encore: alors que la bourse plonge, les obligations (des Etats) et l’or deviennent chères (rentabilités négatives). Car l’argent existe, il faut le placer quelque part. La vraie question est: comment placer tout cet argent créé par les banques centrales?
http://www.nobelprize.org/mediaplayer/index.php?id=1741